Metz 2016

Av e c

, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e

L’organisation de Metz était parfaitement rôdée avec, d’un côté, Hélène Denis qui connaît parfaitement le monde des expo- sitions et Guy d’Almeida qui se charge de toute la mise en place matérielle. Ce der- nier remplace depuis peu Bernard Betten- feld qui lui a transmis son savoir : « Bernard

VOT R E AV I S S U R C E CHAMP I ONNAT 2 0 1 6 ?

Parc des expositions de Metz.

HÉLÈNE DENIS , RESPONSABLE DE LA MANIFESTATION

© Frédéric Lhonoré

l’étranger et aux chiens de deuxième caté- gorie. Une troisième entrée accueillait les meutes et les exposants ayant engagé de nombreux chiens, comme les présenta- teurs professionnels. Il ne semble pas y avoir eu de problème d’attente à l’arrivée des véhicules le matin, ni lors de l’entrée dans l’exposition et du contrôle vétérinaire. Maintenant, avec les horaires de jugement décalés, nous évitons les engorgements que nous connaissions et redoutions chaque année ; les anciens se souviennent

sûrement des kilomètres de voitures à la queue leu-leu, lorsque le Championnat se tenait à Longchamp. Le seul problème actuel à Metz est l’état du parking qui n’est pas stabilisé et sur lequel nombre d’expo- sants ont eu toutes les peines à faire rouler les habituels chariots contenant les cages des stars du jour. Le samedi soir, un violent orage a rempli certains trous de 30 centi- mètres d’eau. Mais on ne peut incriminer les organisateurs qui étaient les premiers ennuyés par ce problème.

« C’est la deuxième fois que nous organisons le Championnat. Nous avons

© Franck Haymann

gardénotretraditiond’accueil,mêmes’ilfautmettre au Championnat les petits plats dans les grands, comme placer unemoquette complète dans chaque ring.Onpartage le travail avec laCentraleCanine. Nousavonsplusde120personnesquinousconnais- sent bien, desbénévolesde toute laFrancequi vien- nent pour nous faire plaisir. La Centrale Canine se charge de l’organisation, constituer le jury, faire le catalogue, organiser le ring d’honneur. Guy d’Al- meidas’occupede tout cequi est terrainet commer- çantsetj’aienchargelapartiecynophile.Depuis15 jours, je nemange que des pizzas surgelées et je suis autéléphonede8heuresà23heures.Jepréparetout et le jour J je ne suis là que pour les détails. Tout a été dispatché et chacun connaît son travail. Les sur- prises de dernières minutes, c’est par exemple la grève des trains et des avions qui fait qu’au dernier momentonnesavaitpassicertainsjugesseraientlà. Le public, c’est toujours le grandmystère, surtout en juin avec toutes les brocantes et les fêtes. Il y a dix ans, en automne, nous avions 8 000 visiteurs, car c’était le seul événement, régional. On a beau- coup agi sur les réseaux sociaux. On ne peut pas faire déplacer la télévision, c‘est une horreur ! Onne souffle que lorsque tous les juges et les expo- sants sont dans les rings. Avec les démonstrations, nous avions plus de 7 000 chiens sur deux jours ».

LES JEUNES PRESENTATEURS Ylane Tanji , gagnante en « moins de 12 ans »

« J’espérais gagner, mais la concurrence était dure. La difficulté vient du stress. Ensuite, il faut être complice avec un chien que je présentais seulement pour la deuxième fois, et il n’est pas habitué à une autre main, il ne connaît que sa maîtresse. Mes parents élèvent des bergers allemands, des malinois, des staffies et des Yorkshire ; mais je présente les chiens d’autres exposants car la plupart de nos chiens font du Travail et sont plus difficiles à présenter ». Nadiège Grassart , présidente du club « Il faut d’abord noter que dans la catégorie des petits, Thiphaine Ribaute a accepté de ne pas présenter, bien qu’elle soit qualifiée avec le plus de points, car elle avait déjà gagné deux fois. Elle va passer en grande catégorie. Ses parents ont vraiment joué le jeu et c’est sportif. Cette année, jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de problème avec les parents. Certains qualifiés n’ont pas pu venir à cause des inondations ou autres. Lors de la Finale des grands, il manquait deux garçons. Nous avions 5 filles. Nous proposons dix Spéciales sur une vingtaine de concours et nous gardons les dix meilleurs résultats incluant cinq Spéciales. Mais notre règlement est souple, un concurrent qui a fait 5 ou 6 concours et qui totalise au moins 20 points est qualifié. Certains CACS qui accep- tent un juge officiel peuvent être comptés dans nos concours officiels. On s’aperçoit que ces jeunes attirent dans une exposition en moyenne une trentaine de chiens supplémentaires. Peut-être un jour, comme cela se passe en Belgique, nous aurons des Open Handling et des Senior Handling, ouverts aux 18-45 ans et aux plus de 45 ans. A Liège où je vais juger, avec les Jeunes et les Adultes, nous avons 80 inscrits qui viennent uniquement pour le concours de présentation ».

7 CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CDF - 2016 /

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