Metz 2016

C HAMPIONNAT DE FRANCE DES CHIENS DE RACE

Les juges et organisateurs.

© Frédéric Lhonoré

m’a fait confiance pour la mise en place technique, c’est mon maître », dit-il. Une simple exposition ne s’improvise pas, encore moins un Championnat. 150 béné- voles des clubs d’utilisation de la régionale sont venus prêter main forte pour tout ins- taller dans les délais… et pour nettoyer, démonter et recharger les camions ; et la Régionale a mis à disposition de la Cen- trale Canine plus de 120 bénévoles pour gérer la partie exposition (accueil, secréta- riat, rings, …).

C’est rentré dans les mœurs maintenant, les juges doivent respecter des horaires annoncés à l’avance ; ils peuvent avoir du retard, mais ils doivent arrêter de juger s’ils ont pris un peu d’avance. Chaque expo- sant connaît à l’avance son heure d’entrée sur le ring. Auparavant, dans certaines expositions, les exposants attendaient des heures au bord du ring, car le juge pouvait également décider de ne pas respecter l’ordre du catalogue ; c’était selon son bon vouloir.

Une nouvelle expérience a été tentée à Metz : les jugements sans commentaires écrits. Cela n’a pas laissé indifférents l’ensemble de pro- tagonistes, juges, exposants, organisateurs, secrétaires de ring. J’ai enquêté auprès d’un certain nombre d’entre eux et vous retrouve- rez leurs opinions dans les pages suivantes ; opinions qui concordent souvent, mais par- fois divergent en fonction de la situation de chacun. Pour résumer, une partie des expo- sants expérimentés n’a pas été choquée ; les juges ont apprécié mais ils savent que la contrepartie sera un nombre supérieur de chiens à examiner dans la journée ; les secré- taires ont trouvé que cela facilitait leur travail. Cette mesure sera-t-elle étendue à l’ensem- ble des expositions, ou seulement réservée au Championnat ? Une autre nouveauté a étémise en place lors de ce Championnat : sur une idée d’Anne- Marie Class, une série de petites conférences se tenaient sur un bord du hall B. Des chaises

VOT R E AV I S S UR C E CHAMP I ONNAT 2 0 1 6 ?

CHRISTIAN EYMAR-DAUPHIN , PRÉSIDENT DE LA CENTRALE CANINE

« On voulait donner à cette manifestation le luxe du nombre, avec un accueil dans de superbes locaux, un ring d’honneur aménagé de façon très classe, un peu épuré et restant aux couleurs de notre sponsor. On aurait aimé au final des applaudissements un peu plus chargés, mais c’est un problème récurrent. Quant à la qualité des chiens, notre juge du Best In Show avait à départager dix chiens de grande qualité. Tous justifiaient leur présence dans ce « best ». La juge a sorti une grande vedette du spectacle, un chien qui a encore du punch après une journée à courir et qui termine par un superbe tour d’honneur. Il y a eu une belle coopération entre la Canine locale, le personnel de la Centrale Canine, les élus. Une telle équipe est nécessaire pour faire un bon Championnat, et ce fut le cas cette année. Un grand merci à tous les commerçants qui nous accompa- gnent, à tous les partenaires, tous ceux qui aiment le chien et nous permettent d’organiser dans de tels espaces agréables, mais très chers. Il faut agir à plusieurs, car tout seul, on n’y arriverait pas. C’est la première fois que nous ne donnons pas de notes écrites (ou « slips de juges ») aux exposants. Peut-être que nous continuerons lors des championnats. Le Comitéétudiesonextensionàd’autresexpositions.Celapermettraitd’homogénéiser les jugements et les juges auraient plus souvent tous les chiens d’une même race, puisqu’on peut mettre, avec cette formule, 120 chiens au lieu de 80. On se donne rendez-vous à Nantes l’an prochain, où nous retrouverons là encore une équipe déterminée à faire un beau championnat ».

© Frédéric Lhonoré

Les dirigeants de la Centrale Canine et d'EUKANUBA re ́ unis de nouveau.

/ CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CDF - 2016 8

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