CGA2017

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

A v e c

, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e

L’équipe de l’INA AgroParisTech

Un hall entièrement canin et félin

et aux chats était tellement bondé certains jours, qu’il fallait jouer des coudes ou être un excellent contorsionniste pour se mouvoir dans les allées. Chapeau aux exposants qui sont venus en nombre, faisant du chien de race, l’espèce la plus représentée au CGA. Les nombreux filtrages mis en place, tant au niveau des exposants que des participants, donnaient le ton dès le vendredi. En arrivant en voiture ou autre moyen de locomotion sur le Parc des expositions de la Porte de Versailles, chaque véhicule était inspecté minutieusement par un binôme maître-chien spécialisé dans la détection. Malinois et même un berger Australien faisaient « le job » sous l’œil et le verbe de leur maître ou maîtresse. Le CGA canin changeait de site, pour se retrouver dans le Hall 8 que nous partagions en exclusivité avec le LOOF (Livre des Origines Officielles Félines), équivalent félin de la Centrale Canine. Certes, des absents soulignaient le problème épineux des rassemblements de masse, pour expliquer leur non-participation Sous surveillance

Au sein de ce dernier, un studio photos géré par notre photographe attitréeAurélieMARTENONpendant 9 jours d’affilée, fut un point central de l’attraction canine. Que ce soit des chiens participants au concours ou tout simplement, ceux qui représentaient leur club de race(s) dans le Village des races, la grande majorité tenait à «immortaliser» cette édition 2017. impliquait un minimum de discipline et d’organisation, et parfois, d’attente. Merci à tous les candidats pour leur patience et leurs efforts pour que leur(s) chien(s) se présente(nt) au mieux sur le podium du studio. fournis depuis plusieurs années par des inconditionnels du village des races, tels Jacqueline POISSONNET (Association du Berger de Brie), Patricia et Daniel BOULAS (éleveurs de Montagne et de berger des Pyrénées), Guy DORY (Spaniel Club Français), Pilar BOBADILLA ALONSO (Chiens d’eau), et tant d’autres, qui pour rien au monde, ne manqueraient le CGA et ce, pendant 9 jours face à des milliers de visiteurs qui arpentent le village des races à la recherche d’un futur compagnon. Cette affluence Saluons les efforts

Face au stand SCC se trouvait le ring de préparation pour les concurrents de chaque concours, attenant au ring de présentation et de jugement. Les salariés de la Centrale qui se sont succédés au fil des jours, ont donné, par leur sérieux et leur courtoisie une excellente image de la cynophilie française. Certes, le « bar Central(e) » ne désemplissait pas mais entre deux gorgées, généralement de café, les convives posaient les questions et obtenaient les réponses ad’hoc à leurs nombreuses questions «cynophiles», et parfois très techniques. Mais il est clair que les bénévoles du village des races faisaient le «gros» du travail d’information sur les races. En passant sur le stand, les visiteurs intéressés pouvaient repartir avec des fiches leur donnant les renseignements complémentaires et les adresses utiles pour aller plus loin dans leur démarche. C’est une première, mais l’espèce féline était bel et bien de la partie. Certes, depuis plusieurs années, le LOOF présentait « ses principales races » mais en 2017, l’espèce féline faisait un grand pas au CGA. Cette année était très particulière par rapport aux précédentes éditions… Le chat met une patte au CGA et doit mettre les trois autres d’ici 2018 avec un concours entièrement dédié à l’espèce féline. Leur espace avait été aménagé avec soin et permettait aux visiteurs de découvrir dans des cages vitrées, volumineuses, bien éclairées et confortables – vu le nombre de matous qui somnolaient tout en s’étonnant du nombre de paires d’yeux posés sur eux à travers les vitres. Chat alors !

Le hall 8, situé tout en haut du parc des expositions, était facile d’accès et se trouvait face à celui des «équins». Une file ininterrompue de visiteurs le week-end, passait d’un hall à l’autre, et dans les deux sens. Après les deux C – chiens et chats – il semblait logique que le troisième C – le cheval, soit à proximité. Soulignons que si la voiture rebute de nombreux visiteurs potentiels, le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun (métro, bus et tramway), ce qui facilitait l’accès au Parc des expositions. Dès le matin 7h00, toute l’équipe était sur le pied de guerre afin d’accueillir les exposants du village de race et les participants aux concours du CGA : croissants, pains au chocolat, café, jus d’orange et que sais-je encore, étaient prêts pour les restaurer. Les premiers chiens passaient le contrôle vétérinaire, leurs maîtres repéraient leurs cages et venaient ensuite sur notre stand, avant que les premiers visiteurs ne pénètrent dans le hall. Notre très vaste stand, très ouvert et accueillant, avait été scindé en deux : d’un côté l’espace LOOF et de l’autre, celui réservé à la Société Centrale Canine.

© SCC F.H.

mais il faut vivre avec ce risque et surtout continuer de suivre une ligne de conduite exemplaire afin d’avancer dans une direction que l’on ne nous impose pas de force. Pas mal d’expositions connaissent ces deux dernières années un repli de la fréquentation mais il faut parvenir à surmonter nos appréhensions et nos peurs. Tant dans les activités cynophiles que dans notre quotidien. Sinon, cela signifie qu’ils auront gagné et réduit notre espace vital… et notre liberté de mouvement et de parole. Au fil des jours, le Président Michel MOTTET et ses principaux collègues du comité, se sont succédés au CGA. Certains officiaient dans le jury (Jean-Paul KERIHUEL, Christian KARCHER, Jean-Jacques DUPAS, Jacques MEDARD-MANGIN, Gérard GENICHON) ou d’autres en tant qu’exposant (Nathalie PARENT, etc.) tandis que les vétérinaires officiaient en tant qu’expert du bien-être et de la santé des chiens exposés (Pr Bernard DENIS, Maryla MAKOMASKI, Laurence GUILBERT- JULIEN, Gilles CHAUDIEU, Pr Jean- Pierre GENEVOIS). Rappelons que ces vétérinaires, à l’exception de Mmes MAKOMASKI et GUILBERT-JULIEN, ne sont pas juges mais doivent apporter au jury, leurs observations sur d’éventuelles dérives vers l’hyper-type pouvant influer sur le bien-être du chien exposé.

Saluons donc la présence de ces lauréats des Nationales d’Élevage qui ont compris tout l’intérêt du CGA, tant pour l’image de leur élevage que pour les contacts directs avec le grand public. Certains « nouveaux » soulignaient qu’ils reviendraient, s’ils étaient sélectionnés, avec beaucoup plus d’outils de communication, ne serait-ce que des cartes de visite, qui leur faisaient défaut cette année. des interlocuteurs bienveillants étaient là afin que tout se déroule pour le mieux. Je pense à Gérard THOMAS délégué par le MAAF afin d’assurer le rôle Commissaire principal du Concours Agricole Canin, assisté d’une équipe dont son incontournable commissaire adjoint, Pascal HENAULT. Ces deux hommes ne comptaient ni leur temps ni leur verbe parfois, afin que tout se déroule bien tout en respectant scrupuleusement le planning que les participant ainsi que le grand public pouvait apercevoir sur le grand écran suspendu à proximité du grand ring. C’est sur ce même grand écran qu’étaient retransmises en direct «live», toutes les présentations du grand ring, grâce au travail assidu de l’équipe technique et des caméramans gérés par le CENECA. Comme d’habitude,

José Luis IBANÈZ Directeur des ventes Europe chez EUKANUBA, de passage sur le stand de la S.C.C

© Nom du photographe

Réflexions autour d’un Basset Hound, sous l’oeil inquisiteur de la caméra officielle du CGA. Sylvie Desserne, Maryla Makomaski et Daniel Schwartz.

© SCC Anne Lise LEBRUN

4 / CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017

CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 5

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