CGA2017

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MAI 2017

N° Spécial

Concours Général Agricole 2017 Tout le CGA (ou presque ...) en images

Crédit Photo : Pauline MARTEYN

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE S O M M A I R E

PAROLE DE PRÉSIDENT

Le Concours Général Agricole figure, depuis 2004, dans l’Agenda de très nombreux cynophiles. L’édition 2017 n’a pas dérogé à la règle avec une belle participation des éleveurs et propriétaires des lauréats des Nationales d’élevage de l’année dernière. Mais c’est également un passage quasi obligé pour la majorité des 620 000 visiteurs du SIA (Salon International de l’Agriculture). Une occasion pour ces derniers de découvrir la richesse des deux seules espèces présentes dans le Hall 8, les chiens et les chats, qui bénéficiaient d’un vaste stand, découpé de façon homogène pour que tout le monde s’y retrouve et que la

PAROLE DE PRÉSIDENT

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CGA 2017 : Le temple du chien de race LOOF : Le Trophée SQR au SIA 2017 LOOF : SQR Paroles d’éleveurs

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Les chiens au CGA 2017

© S.C.C. F. Haymann

1 er Groupe : Mardi 28 février 2017 Une étoile bergère est née

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2 e Groupe : Lundi 27 février 2017 Quand le Terre Neuve surfe sur la vague

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3 e Groupe : Samedi 4 mars 2017 Quand Idol joue les stars

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© S.C.C. F. Haymann

4 e Groupe : Vendredi 3 mars 2017 Une espagnole s’envole vers la victoire !

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LA REVUE DE LA CYNOPHILIE FRANÇAISE C ENTRALE C ANINE Magazine Anciennement « Cynophilie Française » « La revue des amateurs et des professionnels de la Cynophilie » SPÉCIAL CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE - MAI 2017 Diffusé sous forme numérique sur nos sites Internet Revue éditée par la Société Centrale Canine 155, avenue Jean-Jaurès 93535 Aubervilliers Cedex Tél : 01 49 37 54 00 - Fax : 01 49 37 01 20 www.centrale-canine.fr - www.chiens-online.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Michel MOTTET DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Sophie JOUANNET COORDINATION RÉDACTIONNELLE ET ICONOGRAPHIQUE : Franck Haymann (franck.haymann@centrale-canine.fr) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Franck Haymann, Sophie Jouannet, Anne-Lise Lebrun, Nora Tounsi, Aurélie Martenon, Frédéric L’Honoré, ainsi que divers contributeurs, juges, exposants et membres du CGA. CONCEPTION GRAPHIQUE : Vous pouvez retrouver toutes les photos parues dans notre revue Spécial CGA sur notre photothèque : www.mediatheque.centrale-canine.fr/Phototheque Pour toutes vos questions, envoyez un courriel à : phototheque@centrale-canine.fr 5 e Groupe : Samedi 25 février 2017 Le Groupe V honore un Spitz Loup flamboyant 112 6 e Groupe : Mercredi 1 er mars 2017 Le courant passe au CGA 128 7 e Groupe : Jeudi 2 mars 2017 Arrêt sur image 140 8 e Groupe : Vendredi 3 mars 2017 Toujours plus d’admirateurs 166 9 e Groupe : Dimanche 26 février 2017 Soyons zen 190 10 e Groupe : Samedi 25 février 2017 A pas de Géant 226 Races Pastorales et races à faible effectif Dimanche 5 mars 2017 242

cohabitation canine et féline se déroule sereinement. Rassembler dans un même hall deux espèces si complémentaires que le chien et le chat, sous la houlette de leurs fédérations nationales respectives – SCC et LOOF - a été apprécié très positivement, tant par les exposants, les responsables que les visiteurs. Les nombreux commentaires très élogieux que nous recevons sur cette édition 2017 sont de réels motifs de satisfaction pour les responsables de la Société Centrale Canine. Je tiens personnellement à féliciter tous ceux qui se sont investis dans ce Salon «hors normes» car le CGA demeure la plus belle vitrine pour notre fédération et un vecteur de notoriété indiscutablepour nos éleveurs. En effet, quoi de plus passionnant pour les visiteurs que de découvrir chaque jour les différents concours, mais également le Village des races où certains participantssesont investissanscompter, pourêtre là9 joursd’affiliée.Chapeau bas à tous ces bénévoles sur lesquels repose une majorité de nos activités cynophiles. Certains clubs rêveraient de compter de tels amateurs au rang de leurs membres. Je ne peux que souhaiter qu’un tel investissement personnel « favorise » des vocations dans nos différents clubs de race, car ils sont les piliers de notre organisation cynophile. Ce sont bien entendu les éleveurs mais également de simples propriétaires passionnés qui s’investissent et qui ont compris que le CGA est concrètement devenu un outil de communication déterminant et performant. Certains exposants reconnaissaient qu’ils avaient sous estimé l’importance d’une tellemanifestation. S’ils se qualifient pour l’édition 2018, très clairement ils viendront avec plus de moyens (cartes de visites, etc.) pour que le lien avec les visiteurs trouve une suite logique. Je tiens à souligner plusieurs choses marquantes de cette édition, qui se déroulait pour la première fois, dans un hall 8, situé au nord du Parc des expositions. Mais il était bien encadré par de vastes parkings qui permettaient aux visiteurs de se retrouver rapidement sur le site. J’ai particulièrement apprécié cette année : – La disposition de notre stand et sa visibilité depuis l’entrée du hall, – La qualité de l’accueil, le dévouement et la disponibilité du personnel de la SCC présent sur le stand tant à l’égard des visiteurs qu’envers nos éleveurs et exposants – L’opportunité de rencontrer et d’écouter divers amis et amateurs. – Le plaisir de voir d’excellents représentants de nos races qui font honneur à leurs éleveurs/propriétaires Sur ce dernier point, je tiens à rappeler le rôle déterminant des associations de race, sans lesquelles, nos races canines ne pourraient être présentes au CGA. Car, dois-je le rappeler, le mode de sélection passe EXCLUSIVEMENT par les sélections opérées lors des nationales d’élevage.

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Buena Media Plus - Karine Noyon & S.C.C. Service Communication RÉALISATION : S.C.C. Service Communication N° ISSN : 2416-4038 - DÉPÔT LÉGAL : à parution

Photo de couverture : JONKER’S AK SPICY HONEY DU TEMPLE D’ARTEMIS, Leonberg mâle né le 3 juillet 2014 Producteurs et propriétaires Lydie, Pauline et Stéphane MARTEYN Pour des raisons techniques, certaines photos ont été recadrées.

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© S.C.C. F.Haymann

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CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE Pour les responsables de la Société Centrale Canine, notre présence au CGA valide le travail réalisé depuis plus de 130 ans par notre fédération. Nos élus dont la présence témoignent de l’intérêt qu’ils portent à cettemanifestation, nos clubs et associations affiliés, nos éleveurs et tous ceux qui s’impliquent dans une sélection canine moderne et raisonnée peuvent être fiers du CGA Canin.

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

CGA 2017 : Le temple du chien de race

Anne Lise LEBRUN, Service Communication de la S.C.C.

Lors de cette nouvelle édition nous avons découvert le pavillon 8 avec de nouveaux défis logistiques. Nous prenons très à cœur les conditions d’accueil des participants, n’hésitant pas à faire des centaines de kilomètres pour venir présenter leur chien au Salon Internationale de l’Agriculture au Concours Général Agricole mais aussi au Village des races. Nous avons eu, cette année encore, une très belle participation au Concours Général Agricole et au Village des races et nous remercions les Clubs de races et les éleveurs pour leur engouement vis à vis de cet évènement. Rappelons que le Salon est une des plus belles vitrines pour l’élevage français avec ses 700 000 visiteurs. Parmi les nouveautés de cette édition, nous avons la présence, côte à côte de la Centrale Canine et du LOOF, créant un pôle animal de compagnie pour les visiteurs. La création et l’animation d’un espace de présentation des races sur notre stand a été une grande première, plébiscités par les éleveurs présents. C’est toujours un plaisir de nous améliorer d’année en année afin de répondre aux attentes de nos éleveurs mais aussi du public, toujours plus nombreux dans les allées du pavillon canin/félin. Un grand merci aux salariés de la Centrale Canine qui ont participé à ce salon, toujours présents et de bonne humeur pour répondre aux demandes du public et des participants.

Devons-nous aller plus loin afin d’avoir encore plus de participants ? Par exemple, en cherchant de nouvelles pistes, pour favoriser l’inscription des candidats issus des sélections lors des Nationales d’élevage. « Monter à Paris » comme le disent certains participants, représente un investissement qui peut très clairement freiner la venue de certains candidats. A nous de trouver les ressorts pour que les sujets sélectionnés l’année précédente participent de manière effective aux concours individuels (CACS, Champions,) ou pas (Lot d’Affixe, Lot de reproducteur) auxquels ils peuvent s’inscrire. Le CGA donne également la possibilité de rencontrer en un même lieu et en très peu de temps divers responsables politiques et des organismes du milieu agricole, en particulier cette année, dans un contexte « présidentiel » soutenu et prégnant. Je regrette que les candidats venus au Salon, ne soient pas passés nous voir au Hall 8 : ils auraient apprécié, j’en suis persuadé, l’implication et la passion des cynophiles. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à la réussite de ce cru 2017 du CGA et qui pensent d’ores et déjà à l’édition 2018.

 Reportage de Franck Haymann

Bienvenue au 126 ème Concours Général Agricole où le chien de race a toute sa place et sa légitimité depuis 2004. Un point de convergence unique en son genre entre les meilleurs éleveurs canins et le grand public, ce dernier ayant largement répondu présent à l’événe- ment avec près de 620 000 visiteurs sur 9 jours, du samedi 25 février au dimanche 5 mars ! D ifficile de décrire en quelques pages, l’ambiance du CGA 2017 qui innovait sur bien des points cette année. L’accent avait été mis pour des raisons parfaitement compréhensibles sur la sécurité. Mais cela n’a pas empêché cette édition de connaitre une très belle affluence, tant dans l’ensemble du Salon de l’Agriculture qu’au CGA proprement dit, ainsi qu’une belle diversité des produits et des espèces, permettant à tout un chacun de partager, de s’émerveiller et surtout d’avoir le sourire. Car cette fête agricole, préparée chaque année pendant de longs mois trouve son apogée sur cette « grosse » semaine, épuisante mais rassurante à bien des égards !

Michel MOTTET P RÉSIDENT DE LA S OCIÉTÉ C ENTRALE C ANINE

© S.C.C. F.Haymann

Le CGA existe depuis 1870 et a vu le jour afin de sélectionner et primer les meilleurs produits du terroir et les animaux reproducteurs. C’est à ce titre, que l’espèce canine intégra ce concours en 2004 pour la première fois. Lors de sa première édition le concours ne se déroule pas à la Porte de Versailles mais au Palais de l’Industrie, car le second empire tient absolument à faire la promotion du monde agricole. Le Salon International de l’Agriculture n’a pas attendu longtemps avant d’intégrer l’espèce canine, non pas au CGA, mais dans un rôle fort prisé à l’époque – entre 1876 et 1898 – celui des chiens de berger. Au fil des années, les chiens disparaitront du paysage du salon.

En 1925 est inauguré le site de la Porte de Versailles avec un Parc des expositions qui a l’origine était exclusivement destiné au monde agricole. Depuis, de prestigieux salons (Automobile, etc…) ont investi les lieux mais le SIA et le CGA demeurent un rendez-vous majeur pour des centaines de milliers de français. Enfin, dès 1951, ce sont les livres généalogiques qui désignent les animaux à présenter, la sélection des candidats s’opère en amont sur des critères d’évaluation propres à chaque espèce. En 1963 le CENECA (Centre National des Expositions et Concours Agricoles) voit le jour sur l’initiative du Ministre de l’Agriculture de l’époque, Edgar PISANI. En 1999, le cap des 620 000 visiteurs est dépassé, la «plus grande ferme temporaire de France» fait rêver, et bien au- delà de nos frontières.

Une longue préparation

Dans un contexte difficile, lié à la menace terroriste, les organisateurs du salon avaient déployé les grands moyens. Je vous épargne le travail administratif énorme des différents services de la Centrale Canine impliqués pour chaque partenaire, exposant ou participant au CGA CANIN, tous ont parfaitement compris que les mesures sécuritaires imposées étaient non seulement nécessaires, mais vitales pour que l’événement se déroule dans les meilleures conditions.

Il faut saluer en particulier, le travail du service communication, notamment de sa cheville ouvrière dans l’organisation minutieuse du CGA Canin qui débutèrent plus de six mois avant le jour J, en la personne d’Anne-Lise LEBRUN, qui ne ménagea ni son temps, ni son implication dans les préparatifs. Je ne peux citer tous ceux qui au siège se sont impliqués dans l’événement mais le résultat est là: cette édition 2017 a répondu aux attentes et le hall dédié aux chiens

Faire venir des centaines de milliers de visiteurs sur un site parisien, nécessite une logistique, mais surtout, un déploiement sécuritaire hors-norme. Du côté des organisateurs, le dispositif était amplifié par rapport à l’édition 2016 avec des centaines de policiers déployés autour et à l’intérieur du parc des expositions, principalement aux entrées.

A l’année prochaine !

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CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 3

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

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L’équipe de l’INA AgroParisTech

Un hall entièrement canin et félin

et aux chats était tellement bondé certains jours, qu’il fallait jouer des coudes ou être un excellent contorsionniste pour se mouvoir dans les allées. Chapeau aux exposants qui sont venus en nombre, faisant du chien de race, l’espèce la plus représentée au CGA. Les nombreux filtrages mis en place, tant au niveau des exposants que des participants, donnaient le ton dès le vendredi. En arrivant en voiture ou autre moyen de locomotion sur le Parc des expositions de la Porte de Versailles, chaque véhicule était inspecté minutieusement par un binôme maître-chien spécialisé dans la détection. Malinois et même un berger Australien faisaient « le job » sous l’œil et le verbe de leur maître ou maîtresse. Le CGA canin changeait de site, pour se retrouver dans le Hall 8 que nous partagions en exclusivité avec le LOOF (Livre des Origines Officielles Félines), équivalent félin de la Centrale Canine. Certes, des absents soulignaient le problème épineux des rassemblements de masse, pour expliquer leur non-participation Sous surveillance

Au sein de ce dernier, un studio photos géré par notre photographe attitréeAurélieMARTENONpendant 9 jours d’affilée, fut un point central de l’attraction canine. Que ce soit des chiens participants au concours ou tout simplement, ceux qui représentaient leur club de race(s) dans le Village des races, la grande majorité tenait à «immortaliser» cette édition 2017. impliquait un minimum de discipline et d’organisation, et parfois, d’attente. Merci à tous les candidats pour leur patience et leurs efforts pour que leur(s) chien(s) se présente(nt) au mieux sur le podium du studio. fournis depuis plusieurs années par des inconditionnels du village des races, tels Jacqueline POISSONNET (Association du Berger de Brie), Patricia et Daniel BOULAS (éleveurs de Montagne et de berger des Pyrénées), Guy DORY (Spaniel Club Français), Pilar BOBADILLA ALONSO (Chiens d’eau), et tant d’autres, qui pour rien au monde, ne manqueraient le CGA et ce, pendant 9 jours face à des milliers de visiteurs qui arpentent le village des races à la recherche d’un futur compagnon. Cette affluence Saluons les efforts

Face au stand SCC se trouvait le ring de préparation pour les concurrents de chaque concours, attenant au ring de présentation et de jugement. Les salariés de la Centrale qui se sont succédés au fil des jours, ont donné, par leur sérieux et leur courtoisie une excellente image de la cynophilie française. Certes, le « bar Central(e) » ne désemplissait pas mais entre deux gorgées, généralement de café, les convives posaient les questions et obtenaient les réponses ad’hoc à leurs nombreuses questions «cynophiles», et parfois très techniques. Mais il est clair que les bénévoles du village des races faisaient le «gros» du travail d’information sur les races. En passant sur le stand, les visiteurs intéressés pouvaient repartir avec des fiches leur donnant les renseignements complémentaires et les adresses utiles pour aller plus loin dans leur démarche. C’est une première, mais l’espèce féline était bel et bien de la partie. Certes, depuis plusieurs années, le LOOF présentait « ses principales races » mais en 2017, l’espèce féline faisait un grand pas au CGA. Cette année était très particulière par rapport aux précédentes éditions… Le chat met une patte au CGA et doit mettre les trois autres d’ici 2018 avec un concours entièrement dédié à l’espèce féline. Leur espace avait été aménagé avec soin et permettait aux visiteurs de découvrir dans des cages vitrées, volumineuses, bien éclairées et confortables – vu le nombre de matous qui somnolaient tout en s’étonnant du nombre de paires d’yeux posés sur eux à travers les vitres. Chat alors !

Le hall 8, situé tout en haut du parc des expositions, était facile d’accès et se trouvait face à celui des «équins». Une file ininterrompue de visiteurs le week-end, passait d’un hall à l’autre, et dans les deux sens. Après les deux C – chiens et chats – il semblait logique que le troisième C – le cheval, soit à proximité. Soulignons que si la voiture rebute de nombreux visiteurs potentiels, le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun (métro, bus et tramway), ce qui facilitait l’accès au Parc des expositions. Dès le matin 7h00, toute l’équipe était sur le pied de guerre afin d’accueillir les exposants du village de race et les participants aux concours du CGA : croissants, pains au chocolat, café, jus d’orange et que sais-je encore, étaient prêts pour les restaurer. Les premiers chiens passaient le contrôle vétérinaire, leurs maîtres repéraient leurs cages et venaient ensuite sur notre stand, avant que les premiers visiteurs ne pénètrent dans le hall. Notre très vaste stand, très ouvert et accueillant, avait été scindé en deux : d’un côté l’espace LOOF et de l’autre, celui réservé à la Société Centrale Canine.

© SCC F.H.

mais il faut vivre avec ce risque et surtout continuer de suivre une ligne de conduite exemplaire afin d’avancer dans une direction que l’on ne nous impose pas de force. Pas mal d’expositions connaissent ces deux dernières années un repli de la fréquentation mais il faut parvenir à surmonter nos appréhensions et nos peurs. Tant dans les activités cynophiles que dans notre quotidien. Sinon, cela signifie qu’ils auront gagné et réduit notre espace vital… et notre liberté de mouvement et de parole. Au fil des jours, le Président Michel MOTTET et ses principaux collègues du comité, se sont succédés au CGA. Certains officiaient dans le jury (Jean-Paul KERIHUEL, Christian KARCHER, Jean-Jacques DUPAS, Jacques MEDARD-MANGIN, Gérard GENICHON) ou d’autres en tant qu’exposant (Nathalie PARENT, etc.) tandis que les vétérinaires officiaient en tant qu’expert du bien-être et de la santé des chiens exposés (Pr Bernard DENIS, Maryla MAKOMASKI, Laurence GUILBERT- JULIEN, Gilles CHAUDIEU, Pr Jean- Pierre GENEVOIS). Rappelons que ces vétérinaires, à l’exception de Mmes MAKOMASKI et GUILBERT-JULIEN, ne sont pas juges mais doivent apporter au jury, leurs observations sur d’éventuelles dérives vers l’hyper-type pouvant influer sur le bien-être du chien exposé.

Saluons donc la présence de ces lauréats des Nationales d’Élevage qui ont compris tout l’intérêt du CGA, tant pour l’image de leur élevage que pour les contacts directs avec le grand public. Certains « nouveaux » soulignaient qu’ils reviendraient, s’ils étaient sélectionnés, avec beaucoup plus d’outils de communication, ne serait-ce que des cartes de visite, qui leur faisaient défaut cette année. des interlocuteurs bienveillants étaient là afin que tout se déroule pour le mieux. Je pense à Gérard THOMAS délégué par le MAAF afin d’assurer le rôle Commissaire principal du Concours Agricole Canin, assisté d’une équipe dont son incontournable commissaire adjoint, Pascal HENAULT. Ces deux hommes ne comptaient ni leur temps ni leur verbe parfois, afin que tout se déroule bien tout en respectant scrupuleusement le planning que les participant ainsi que le grand public pouvait apercevoir sur le grand écran suspendu à proximité du grand ring. C’est sur ce même grand écran qu’étaient retransmises en direct «live», toutes les présentations du grand ring, grâce au travail assidu de l’équipe technique et des caméramans gérés par le CENECA. Comme d’habitude,

José Luis IBANÈZ Directeur des ventes Europe chez EUKANUBA, de passage sur le stand de la S.C.C

© Nom du photographe

Réflexions autour d’un Basset Hound, sous l’oeil inquisiteur de la caméra officielle du CGA. Sylvie Desserne, Maryla Makomaski et Daniel Schwartz.

© SCC Anne Lise LEBRUN

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CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

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race et qu’ils possèdent les qualités inhérentes aux fondamentaux de la sélection canine, une morphologie adaptée à une fonction. 2 ème point : Il y a une sélection des postulants au CGA qui se fait par le prisme de celle mise en place par les clubs – seuls les CACS, les Champions et les meilleurs des classe travail qui sont classés lors de la Nationale d’élevage de l’année précédente peuvent participer. 3 ème point :Chaque jour, à l’exception du 1 er jour et du 7 ème jour, un Groupe de race était examiné par le jury qui devait « sortir » le meilleur de chaque concours. En fonction du groupe, les quatre (Groupe IX) ou cinq finalistes se retrouvaient afin que le jury désigne les trois meilleurs chiens du Groupe et au final, le 1 er prix du Groupe concerné. Tant et si bien, que le samedi 4 mars au soir, dix 1 er prix avaient été attribués en quelque sorte, au meilleur chien de chaque groupe.

Cependant, le dimanche 5 mars était une journéeunpeuparticulière car un nouveau jury, devait classer dans chaque concours, le meilleur de chaque jour et sélectionner pour la finale, le meilleur CACS mâle, le meilleur CACS femelle, le meilleur Champion mâle, le meilleur Champion femelle et le meilleur chien de la classe travail TOUTES RACES REUNIES. Un système bien différent de celui auquel nous sommes habitués dans nos expositions canines où les dix meilleurs sont examinés par un seul juge, jusqu’à la désignation du Best in Show. Les chiens inscrits sont répartis dans des classes dites CONCOURS, et se retrouvent confrontés à des sujets du même groupe de races dans cinq classes individuelles: travail, champion et CACS (ces deux dernières pour chaque sexe) alors que dans la classe travail, se confrontent mâles et femelles confondus. autres concours significatifs pour les éleveurs : les lots de reproducteurs (chaquereproducteurétalonou lice, devant être présenté avec quatre de ses descendants directs) et les lots d’affixes (trois sujets issus du même élevage et portant le même affixe mais pouvant appartenir à des propriétaires différents). Ces deux concours permettent d’apprécier le travail de chaque élevage, sur des critères comme l’homogénéité du type, les différencesdessexes,l’empreintedu reproducteur sur sa descendance, dans un ballet qui occupait certains jours tout le ring. N’oublions pas deux

En effet, pour des raisons d’hygiène et de sécurité, il était préférable de ne pas laisser nos petits félins déambuler dans les allées du salon ou faire des rencontres fortuites avec des cousins imposants d’autres espèces. La fédération féline nationale, le LOOF, avait préparé le salon avec minutie. Des races connues – Norvégien, Maine Coon mais également des raretés étaient présentées. Chaque jour, les principales races étaient présentées sur le ring principal, avec un public nombreux et attentif, qui à la fin, se rendait sur le stand du LOOF afin d’obtenir toutes les informations requises. Sur le ring d’honneur, une première pour l’espèce féline, le trophée des reproducteurs comprenant 30 candidats permettait au jury de sélectionner les 10 meilleurs qui furent présentés et jugés sur le ring de présentation. Au micro, Catherine BASTIDE, directrice du LOOF, un jury collégial et au final, un vainqueur, un splendide Norvégien, FRIDALAS SAFFRAN SE dont la maîtresse se vit remettre un trophée et un joli chèque par la Présidente du LOOF, Babette PAUTET, le samedi 4 mars en milieu d’après-midi, devant un public nombreux et très intéressé par ces finalistes. Il est fort probable et attendu, que figure dans un prochain arrêté du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la pêche, un article stipulant que le CGA comprend quatre groupes de concours dont celui des animaux reproducteurs qui recouvre des concours, des trophées et des présentations d’animaux reproducteurs «élites» des espèces équine et asine, bovine, ovine, caprine, porcine, canineETFELINE».

C’est ce qu’écrivait notre regretté président Christian EYMAR- DAUPHIN, à l’occasion d’une édition récente : «Le CGA est un véritable championnat National des Nationales d’élevage. Ces nationales sont elles-mêmes organisées par les clubs de race, c’est donc l’aboutissement des politiques de sélection étudiées et mises en place par ces clubs qui récompensent le travail des éleveurs sélectionneurs, l’élite de l’élevage français de qualité». Car le CGA diffère de toutes les autres manifestations canines d’importance – dont le championnat de France du chien de race qui se déroule cette année à Nantes le premier week-end de juin – sur trois points très significatifs : 1 er point : chaque groupe est jugé par un jury collégial formé par un juge spécialiste du groupe, un juge « multi-races » et un vétérinaire afin de vérifier que les lauréats correspondent bien dans leur morphologie, leur caractère et leurs allures au standard de leur

© SCC F. H. Catherine Bastide, directrice générale du LOOF, au micro En attendant, le monde félin est en ébullition afin de préparer les modalités de présentation et de sélection lors de son avènement en 2018 d’une des espèces d’animaux domestiques préférées des français!

Certains médias, dont le Parisien, soulignaient que cette année, la Campagne présidentielle, rude, âpre et particulièrement animée, avait éclipsé le SIA des agendas et de la Campagne médiatique des candidats. Souhaitons qu’en 2018 la sélection canine et la sélection féline figurent sur leur agenda, car les différents scrutins seront passés… Curieux alors que de surcroît, l’Agriculture française souffre : en l’espace d’un demi-siècle, le nombre d’exploitation agricoles a été divisée par quatre et que la crise de la grippe aviaire et des conditions climatiques déplorables n’ont pas facilité le quotidien de nombreux exploitants. Du côté canin, le premier concours débuta le samedi matin vers 10h30. Deux Groupes étaient exposés, simultanément. Cependant, sur les sept jours de sélection qui suivirent, généralement un seul groupe était en compétition, avant le dimanche 5 mars, jour attendu de la finale. Le CGA canin est devenu au fil des années « le » rendez-vous des meilleurs éleveurs français. Un championnat à part en quelque sorte, dédié à mettre en valeur le travail des éleveurs issu de la sélection opérée chaque année par les associations de races. Un véritable championnat des Nationales d’élevage

Quand les politiques se font rares

Habituellement

et

plus

encore, traditionnellement, les responsables politiques, en particulier à moins de trois mois du 1 er tour des Présidentielles, viennent « prendre le pouls » du Salon, et n’hésitent pas à venir découvrir le CGA canin. Cette année, curieusement, ils se faisaient rares. Est-ce le fait que le Hall 8 soit excentré, trop petit ou tout simplement, parceque les 7millions de propriétaires et de passionnés de chiens, ne sont pas significatifs lors d’un vote ???? années précédentes, si les candidats sont bien venus au SIA, le hall 8 ne faisait visiblement pas partie de leur planning de visite. Pourtant, rendez-vous médiatique incontournable, le SIA semble avoir été géré d’une autre façon par leurs responsables de communication. C’est dommage car l’enjeu en valait la chandelle. Leur passion de l’Agriculture semblait s’arrêter aux portes du Hall 8… Contrairement aux

Un chien lion décoré cette année

Avant les finales des concours, le dimanche débutait avec deux concours spéciaux, l’un dédié aux races canines à faible effectif et l’autres aux races pastorales.

1 er prix des races pastorales : le berger de Brie Fruka Réglisse de la Petite Rochette à Mme Nicole Muller

© SCC F.H.

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CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 7

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

Le Trophée SQR au SIA 2017 LA GÉNÉTIQUE FÉLINE FRANÇAISE À L’HONNEUR AU SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE 2017

posant aux côtés du lauréat dans notre studio qui ne comptait plus les léchouilles pendant le shooting). Le CGA était une forme d’anniversaire pour ces éleveurs qui déposèrent leur affixe en 1997… 20 ans déjà. Le nom JONKER est celui d’un des plus gros diamants du monde. Comme quoi, il n’y a pas de hasard, n’est-ce pas ? Ce superbe Leonberg était en compétition avec un brochette de races aussi diverses qu’un Yorkshire terrier, un Border terrier et deux épagneuls bleus de Picardie – un résultat exceptionnel et historique pour cette race typiquement française et malheureusement relativement peu répandue de placer deux chiens en finale du CGA! Car s’il est une situation originale au CGA, c’est bien celle de voir des races rares et méconnues accéder aux plus hautes distinctions. Une belle façon de faire la promotion de la diversité canine mais également de la richesse de nos terroirs et de nos régions.

Dans les pages qui suivent, vous aurez tout loisir d’apprécier les lauréats de ce CGA 2017, répartis par groupe et par concours, avec des informations détaillées sur chaque chien et, dans la mesure du possible, une photo d’illustration prise en studio ou sur le ring de jugement. Nous vous donnons rendez-vous du 24 février au dimanche 4 mars 2018, pour la 127 ème édition du Concours Général Agricole... Et la 18 ème édition du Concours Général Canin où plus de 1000 chiens sont attendus.

Une façon de rappeler avec ces dernières, que les maîtres/éleveurs/ bergers qui furent les premiers cynophiles à être présentés au Salon à la fin du XIX e siècle. Lors de la désignation du Meilleur chien du CGA 2017, c’est la première fois qu’un chien de montagne allemand, plus connu sous l’appellation de LEONBERG – en référence à la ville du Bad Wurtemberg où furent sélectionnés les premiers spécimens – monte sur la 1 ère marche du Podium. Il s’agit de JONKER’S AK SPICY HONEY DU TEMPLE D’ARTEMIS, un mâle né le 3 juillet 2014 chez ses propriétaires Lydie, Pauline et Stéphane MARTEYN, champion de France (jeune et adulte) et Best in Show de la Nationale d’élevage de CLUNY 2016. Il avait donc déjà un palmarès brillant avant de fouler le sol de la Porte de Versailles. Puissant et élégant, il a séduit le jury par la souplesse de ses allures, sa bonhomie (il n’y a qu’à voir l’un des membres du jury, Sylvie DESSERNE,

Cette année et pour la première fois, le LOOF a profité du Salon International de l’Agriculture pour présenter et récompenser les meilleurs chats inscrits dans le Système de Qualification des Reproducteurs (SQR). Le Trophée des reproducteurs a permis de mettre en avant la génétique féline française et le travail des éleveurs auprès du grand public. Cette démonstration inédite avait également pour objectif de démontrer la capacité du LOOF d’organiser un concours d’élevage dans l’éventualité de l'entrée des chats de race au Concours Général Agricole. 30 chats sélectionnés 6 niveaux de sélection 8 juges toutes races 4 jours de compétition 1 champion

1. Comment s’est déroulé le Trophée des reproducteurs ?

2. Comment sont sélectionnés les différents chats du concours ? Début janvier 2017, 30 chats furent sélectionnés selon des règles très précises s’appuyant sur le SQR : Niveau 1 Inscrit Niveau 2 Conforme Niveau 3 Sélectionné Niveau 4 Recommandé Niveau 5 Elite B Niveau 6 Elite A - tous les chats « Elite » sont invités même s’il y en a plusieurs dans une race ; - s’il n’y a pas d’«Elite» dans une race, un «Recommandé» est invité. S’il y a plusieurs «Recommandés» dans une race, le chat invité est celui qui a, par ordre décroissant : - le plus grand nombre de fils ou filles au moins «Recommandés» au SQR ; - le plus grandnombre de fils oufilles au moins «Sélectionnés» au SQR ; - puis, le cas échéant, par ordre décroissant des titres LOOF du chat. Si le premier chat sélectionné dans une race n’est pas disponible, le suivant est invité selon l’ordre ci- dessus.

Les jugements ont été retransmis sur grand écran afin d’en faire profiter au maximum le public. Durant cette animation, les chats furent comparés, un par un, au standard de leur race, et en tenant compte de leur âge. Les 10 meilleurs des 3 jours sont revenus le samedi 4 mars 2017 pour une grande finale sur le ring canin. Le Professeur Bernard Denis, Professeur honoraire de l’Ecole vétérinaire de Nantes, Membre de l’Académie d’Agriculture de France et Président de la Société d’Ethnozoologie, a observé la méthodologie d’évaluation des chats par les juges.

Vous pouvez retrouver toutes les photos parues dans notre revue Spécial CGA sur notre photothèque : www.mediatheque.centrale-canine.fr/Phototheque Pour toutes vos questions, envoyez un courriel à : phototheque@centrale-canine.fr

La juge Sylvie Desserne e le vainqueur du CGA 2017, Jonker’s Ak Spicy Honey du Temple d’Artémis

Les propriétaires ayant les chats les mieux classés dans le cadre du SQR ont été invités lors des 3 journées réservées au Trophée des reproducteurs (samedi 25 et dimanche 26 février, mercredi 1 er mars). Chaque jour, les 10 chats en lice furent présentés au public sur le ring canin avec l’annonce de leur palmarès et l’explication de leur impact sur leur race : nom, race, sexe, âge, titre de championnat, résultats des tests génétiques et pour les Elites, leur production.

© SCC F.H.

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CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 9

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE SQR Paroles d’éleveurs « Le SQR nous permet d’accrocher des étoiles à notre travail… » Sébastien Wallon, éleveur de Chartreux

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

Nathalie BADET, éleveuse d’un Sphynx présenté au Trophée des reproducteurs «Lorsque le système SQR fut lancé par le LOOF, j’ai suivi tout naturellement. Non pas dans un esprit de compétition, loin de là, mais parce que cela me semble être un encouragement et une reconnaissance d’une démarche qualité, tout simplement». Françoise BOVAIS-LIEGEOIS, éleveused’unSelkirkRexP.C. présenté au Trophée des reproducteurs «Le SQR est pour moi la reconnaissance du travail de sélection et d’amélioration de la race et aussi un élément de transparence du prix des chatons (dépassant les effets demode). Il amène les éleveurs à consigner les «incidents» et accidents et à alimenter les bases de données santé».

Tatiana RICKAL, éleveuse d’un Ragdoll présenté au Trophée des reproducteurs «La première raison qui m’a fait m’engager dans le SQR est de pouvoir garantir un travail de sélection qui a commencé en essayant d’éliminer la HCM chez le Ragdoll. Ensuite, je dirai que cela garantit aux acquéreurs une transparence totale sur la génétique, les parents étant bien ceux indiqués sur mes pedigrees». Jacqueline DELACROIX – FINKELSTEIN, éleveuse d’un American Curl P.L. présentéauTrophéedesreproducteurs «Pour les familles d’adoption de nos chatons de compagnie, c’est une garantie de qualité (beauté et caractère propre à la race) ainsi que de santé. Le SQR, pour les éleveurs qui viennent chercher un futur reproducteur à la chatterie, c’est le gage du sérieux de notre travail de sélection, tant pour le respect du standardde la race, que pour l’éradication des maladies génétiques».

Véronique VAN HECKE, éleveuse d’un Abyssin présenté au Trophée des reproducteurs «Le programme SQR correspond tout à fait à mes attentes et j’ai été une des premières éleveuses à m’y inscrire. La «qualification des reproducteurs» n’est pas uniquement basée sur les résultats aux concours de beauté mais aussi sur la santé et la filiation (tests génétiques à l’appui), la validation des caractéristiques morphologiques et leur transmission aux générations futures. Le LOOF a trouvé, pour ma part, la meilleure manière de récompenser notre travail d’éleveur».

Pour les éleveurs présents au salon de l’agriculture 2017 et au Trophée des reproducteurs, le système de qualification des reproducteurs (SQR) est une véritable reconnaissance de leur travail. Novateur dans le monde félin, ce programme de sélection rigoureux permet également de protéger les standards et la bonne santé d’une race. Paroles d’éleveurs… Marie-Pierre FRANCOIS,

Karine PIVAIN, éleveuse du Persan n°2 du Trophée des reproducteurs «Je me suis engagée dans le SQR pour améliorer la race et pour prouver aux futurs acquéreurs de mes chatons que je ne suis pas que «naisseur» : je fais une sélection de mes reproducteurs pour avoir des chatons les plus sains possibles tout en gardant un beau standard». Christiane PHILY, éleveuse du Main Coon n°3 du Trophée des reproducteurs «Dès l’annonce de la mise en place du SQRparleLOOF,j’aisouhaitéyparticiper car il apportait une reconnaissance essentielle de notre travail de sélection. D’un point de vue purement morphologique, je trouvais regrettable qu’il n’y ait pas de confirmation du pedigree, comme pour les chiens. En effet, nous savons qu’après des générations de mariages non sélectifs, beaucoup de chats avec pedigree n’ont plus les caractéristiques de leur race et c’est là que l’examen de conformité doit permettre de conserver les standards. Le plus important à mon avis, c’est une reconnaissance et une mise en valeur du sérieux de notre politique d’élevage sur le plan santé. La bonne santé de nos sujets restant la priorité absolue, nous apprécions que cela soit mis en valeur par la cotation de nos reproducteurs et de leur descendance. Le SQR est une belle et utile reconnaissance de notre travail de sélection».

Bruno ADOUE, éleveur d’un Siamois présenté au Trophée des reproducteurs «LeSQRestpourmoiuncadrequimeten valeur objectivement les reproducteurs, et leur descendance, en se basant sur des critères morphologiques et de santé. Ce systèmeapportedes garanties aux futurs acquéreurs des chatons et permet à l’éleveur de mettre en avant ses choix d’élevage pour améliorer la race. Le SQR me plaît particulièrement car il est concret et pas virtuel. Un beau chat est un chat de race avec pedigree qui a été aubout de son cursus enexpositions et qui est en bonne santé. C’est le fruit d’une démarche raisonnée qui a demandé de l’amour et des sacrifices». Elsa KERGOSIEN, éleveuse du Somali n°9 du Trophée des reproducteurs «Le SQR est une évidence et permet de mettre «sur le devant de la scène» le travail d’éleveur. C’est un système vraiment novateur dans le monde du chat, car il va plus loin et ne s’arrête pas uniquement à l’enveloppe extérieure et la beauté de l’animal, en incluant les paramètres de santé génétique et le suivi de lignées via la filiation, le SQR permet de mettre en avant qu’un beau chat doit l’être tout autant génétiquement parlant afin d’apporter le meilleur à sa race».

éleveuse de FRIDALAS SAFFRAN, Norvégien champion du Trophée des reproducteurs

Les 30 chats sélectionnés au Trophée des reproducteurs

«Le SQR est un pedigree rassemblant à la fois le lignage, les informations de santé, la traçabilité génétique avérée et l’appréciation du potentiel reproducteur. En tant qu’éleveur, il me semble important de ne pas uniquement se concentrer sur des résultats d’expositionpour sélectionner ses reproducteurs. S’il faut privilégier l’aspect santé, il me semble encore plus important d’avoir une vision à long terme et de savoir apprécier une lignée sur plusieurs générations. Le SQR récompense également les efforts répétés sur plusieurs générations des éleveurs s’engageant volontairement dans une voie qualitative, et je pense que c’est un bon label à la fois vis à vis des autres éleveurs, mais aussi vis à vis du public et des particuliers intéressés par l’acquisition de chatons de race. Le SQR me semble être une valorisation du travail des éleveurs engagés dans une voie qualitative plutôt que productive».

Le top 3 du Trophée des reproducteurs

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Les chiens au CGA 2017 Toujours plus nombreux Toujours plus d'admirateurs

9 jours fous, beaucoup beaucoup de monde au CGA 2017, de nom- breux chiens de qualité, des éleveurs talentueux, un village des races remarqué et des animations de haut vol... et l’apothéose, est arri- vée le dimanche 5 mars avec la désignation du 1 er prix de l’espèce canine du CGA, meilleur chien toutes races et toutes classes réunies : le Leonberg vainqueur de la classe champion lors de la Nationale d’élevage du Club Français du Leonberg en 2016, CH JONKER’AK SPICY HONEY DU TEMPLE D’ARTEMIS (Genkini Carini du Temple d’Artémis x Flint On De La Légende Du Chêne) né chez Lydie et Stéphane MARTEYN, ses heureux propriétaires.

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1 er Groupe Mardi 28 février 2017 Une étoile bergère est née

Une « grosse » journée en perspective, pour un groupe, qui ne compte ni plus ni moins que les trois premières races au LOF en 2016. J’ai nommé, dans l’ordre, le berger belge, le berger allemand et le berger australien. Et c’est chez ce dernier, fort bien représenté dans l’ensemble des concours, que le jury trouva son vainqueur de Groupe vers 18h30, face aux quatre autres finalistes : il s’agit de Jewel- Blue Limited Edition Of Dreamtime Spirit, issue du concours des CACS femelles en Nationale d’élevage. Saluons la belle participation de plusieurs races dans les différents concours, y compris les lots d’affixe et les lots de reproducteurs, ces derniers imposant des efforts particuliers aux exposants. Et enfin, le lot de reproducteur de la bergère hollandaise DENFER (élevage monte sur la première marche à l’instar du lot d’affixe DE CHESTER (Bearded Collie), tous les deux d’une très belle homogénéité. Saluons également la présence de quelques raretés comme le Colley à poil court, le Berger hollandais à poil dur ou le Chien de Berger Roumain des Carpathes, une véritable découverte pour le public fort nombreux autour du ring de présentation.

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CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

A v e c

, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e

L’AVIS DES EXPERTS

GROUPE 1 Chiens de berger et de bouvier

CHRISTIAN KARCHER , JUGE DU 1 er GROUPE Depuis plus de quinze ans que je participe à l’animation du salon Agricole, c’est la première fois que j’officie en tant que juge. Le premier groupe est mon groupe favori ayant débuté en cynophilie avec un Berger de Brie. J’ai d’ailleurs particu- lièrement aimé une chienne Briarde en classe travail qui alliait des qualités de standard et de travail ce qui est qui prouve que l’on peut être beau et bon !

Jury : Pr Claude Guintard, Christian Karcher, Raymond Soulat

Accompagné de Raymond Soulat et du professeur Quintard, nous avons formé une bonne équipe toujours en accord pour la sélection des meilleurs chiens. Les chiens que nous avons eu à juger étaient tous de qualité, très bergers dans leur expression et dans leurs allures. Nous n’avons pas eu d’hyper type, ceci est le résultat du bon travail de sélection des clubs de race dans leur Nationale d’élevage. Je garderais un excellent souvenir de cette journée. RAYMOND SOULAT , JUGE TOUTES RACES Cette année encore, la Société Centrale Canine m’avait convié à venir officier à l’occasion du CGA (salon de l’Agri- culture). Le stand de la SCC situé juste à côté du ring de présentation a accueilli beaucoup de monde et a sans doute fourni les réponses souhaitées par les nombreux visiteurs. Nous avions à disposition un hall suffisamment vaste et un ring conséquent pour que des chiens de grand format puissent se présenter aux allures sans être gênés par les autres concurrents en attente de passage. Les gradins disposés autour du ring permettaient aux visiteurs de s’installer confortablement et de profiter des présentations. Le succès que connait la présentation des chiens ne s’est pas démenti cette année ; nous avons là une belle occasion de faire connaître nos races et de montrer que nos chiens sont aussi très sociables … quand ils ont reçus l’éducation de base sans laquelle certains pourraient se comporter en voyous ! Le lundi, avec mes collègues, nous avons examiné les chiens du 2° groupe : j’ai eu le grand plaisir de constater cette année que les lauréats étaient de très beaux chiens bien représentatifs de leur race ; chacun a donné le maximum mais comme dans toute compétition, tous n’ont pas été récompensés par un podium ! pour le deuxième groupe, un très beau et très représentatif Terre Neuve est monté sur la plus haute marche ; encore toutes nos félicitations à ce très beau chien. Le mardi, nous avions les races du 1° groupe ; là aussi, des sujets bien représentatifs de leur race avec les qualités morphologiques, un mouve- ment bien typique de la race et un caractère très équilibré ; il va sans dire (mais parfois mieux en le disant) qu’un chien est un ensemble et que la morphologie doit être accompagnée d’un mouvement aisé et typique et, surtout, un caractère stable et sociable est indispensable pour recevoir les récompenses suprêmes. Dans ce groupe de chiens de Berger, nous avons récompensé un Berger Australien dont l’ensemble était particulièrement satisfaisant avec un mouvement vraiment typique. Merci à tous les exposants qui ont accepté sportivement les classements . Je remercie la Société Centrale Canine de m’avoir invité une fois encore à venir à la Porte de Versailles pour ce grand rassemblement. Dr GUINTARD , VÉTÉRINAIRE, ECOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE DE NANTES - ONIRIS, RESPONSABLE UNITÉ D’ANATOMIE COMPARÉE, MEMBRES DES COMMISSIONS DES STANDARDS DE LA SCC ET DE LA FCI Une des particularités des jugements canins qui ont lieux tout au long du Concours Général Agricole (CGA) est de s’étaler sur l’ensemble des jours du salon, à raison d’un groupe de la FCI par journée et également de faire appel à un jury collégial de trois personnes : un juge all-round, un juge du groupe concerné et un expert vétérinaire (Professeur d’école vétérinaire ou vétérinaire praticien). Le rôle de ce dernier est, entre autres, de contrôler la bonne santé géné- rale des animaux présentés, mais aussi de veiller à ne pas mettre en avant des hypertypes. C’est toujours un plaisir de partager ce moment de réflexion canine avec des juges expérimentés. Depuis plusieurs années, la SCC m’invite à participer à ces jugements qui me font approfondir et actualiser ma vision des différents groupes de races et je l’en remercie. Cette année encore, mon expérience au CGA a été enrichissante à plusieurs égards et j’ai participé au jugement des chiens du groupe I. Il va sans dire que les animaux présentés ayant tous été primés dans l’année précédente et étant des champions de race, la variabilité mise en avant ne correspond pas à ce que l’on peut rencontrer généralement sur les rings. C’est l’occasion de voir de très beaux animaux, même si dans certaines races à faible effectif, il arrive parfois que l’on s’étonne de voir un animal à ce niveau. J’ai pris le temps de regarder soigneusement les dentures des chiens de ce groupe (les chiens de berger), cela confirme que d’une façon générale, la denture est le plus souvent complète et dans certaines races, très belle. Les chiens loups de Saarlos ou les Chiens loups Tchèques ont par exemple des dentures puissantes et splendides, même si certaines canines peuvent être usées prématurément. L’organisation par la SCC de la journée de jugement à laquelle j’ai participé a été rondement menée et sans faille, le repas du midi sur place excellent et dans une bonne ambiance et les animations autour des jugements très intéressantes et suivies par un public nombreux et attentif. Les exposants du groupe étaient en grande majorité bien préparés et certaines présentations excellentes. Les lauréats ont permis de couvrir et de récompenser de nombreuses races (cf. http://www.scc.asso.fr/Groupe-1), et les Bergers français ont brillé ; enfin le Berger Américain miniature (version mini du Berger Australien) a fini sur la plus haute marche du podium (premier du groupe à l’issue de la journée), avec un représentant particulièrement remarqué, conduit par une handleuse du Puy de Dôme. Ce point annuel sur les champions de race est une occasion de voir, en un temps assez court, l’état et le résultat de la sélection canine. La mise en avant d’une race nouvelle et à faible effectif pourrait paraître un effet de mode, mais il faut se rendre à l’évidence que les animaux primés le méritaient et que parfois, des dilemmes cornéliens s’offrent aux juges tant la qualité est présente.

 Reportages Franck HAYMANN

 Photos HELL’N COM & F. HAYMANN

LOTS DE REPRODUCTEURS

2. BERGER DES SHETLAND BRILYN MASTER GEM Mâle né le 17/02/2013

Descendance : Jaroddu Village de Telan, Lett’s Rock the Place des Collines de Sagne, Like YouMean It des Collines de Sagne Père : Brilyn the Jazz Master (Mohnesee Musical Illusion X Herds Hurricane Harriet) Mère : Brilyn Gem Stone (Lythwood Starlight Express X Brilyn Toffee Crunch) Exposante : Mme MOULLEC Christine

1. BERGER HOLLANDAIS POIL COURT DENFER Femelle née le 14/04/2008 Descendance : Iberian Pleasure, (Ch) Iwaks Thunder, (Ch) Izouicke Dinher, Living Daylights Père : Jack des Fontaines de la Morandière (Harnem du Bourg Bernard X Gilda du Bois Schelblot) Mère : Ukia Storm Haven (Ringo Jr Storm Haven X Otero Storm Haven) Exposants : Mlle VERSTREPEN Pauline / M. KLEIN Guillaume

3. BERGER BLANC SUISSE (CH) JUAN AIKO P’TITS LOUPS D’AMOUR Mâle né le 08/09/2015 Descendance : (Ch) I’lander du Loup de la Vieille Eglise, (Ch) Isko du Royaume des Crocs-Blancs, (Ch) Isy-Best-Star du Loup de la Vieille Eglise, Legendary Snow of White Swan Père : Juan of Skah Dakota (Born to Win White Dante X Ezira-Shideezhi of Skah Dakota) Mère : Cherie Perly vom Sutumer Ground (Moon Shine Miraja X Perlayne) Exposante : Mme BOUSCHBACHER Françoise

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CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 17

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