CGA2017

CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE

A v e c

, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e

race et qu’ils possèdent les qualités inhérentes aux fondamentaux de la sélection canine, une morphologie adaptée à une fonction. 2 ème point : Il y a une sélection des postulants au CGA qui se fait par le prisme de celle mise en place par les clubs – seuls les CACS, les Champions et les meilleurs des classe travail qui sont classés lors de la Nationale d’élevage de l’année précédente peuvent participer. 3 ème point :Chaque jour, à l’exception du 1 er jour et du 7 ème jour, un Groupe de race était examiné par le jury qui devait « sortir » le meilleur de chaque concours. En fonction du groupe, les quatre (Groupe IX) ou cinq finalistes se retrouvaient afin que le jury désigne les trois meilleurs chiens du Groupe et au final, le 1 er prix du Groupe concerné. Tant et si bien, que le samedi 4 mars au soir, dix 1 er prix avaient été attribués en quelque sorte, au meilleur chien de chaque groupe.

Cependant, le dimanche 5 mars était une journéeunpeuparticulière car un nouveau jury, devait classer dans chaque concours, le meilleur de chaque jour et sélectionner pour la finale, le meilleur CACS mâle, le meilleur CACS femelle, le meilleur Champion mâle, le meilleur Champion femelle et le meilleur chien de la classe travail TOUTES RACES REUNIES. Un système bien différent de celui auquel nous sommes habitués dans nos expositions canines où les dix meilleurs sont examinés par un seul juge, jusqu’à la désignation du Best in Show. Les chiens inscrits sont répartis dans des classes dites CONCOURS, et se retrouvent confrontés à des sujets du même groupe de races dans cinq classes individuelles: travail, champion et CACS (ces deux dernières pour chaque sexe) alors que dans la classe travail, se confrontent mâles et femelles confondus. autres concours significatifs pour les éleveurs : les lots de reproducteurs (chaquereproducteurétalonou lice, devant être présenté avec quatre de ses descendants directs) et les lots d’affixes (trois sujets issus du même élevage et portant le même affixe mais pouvant appartenir à des propriétaires différents). Ces deux concours permettent d’apprécier le travail de chaque élevage, sur des critères comme l’homogénéité du type, les différencesdessexes,l’empreintedu reproducteur sur sa descendance, dans un ballet qui occupait certains jours tout le ring. N’oublions pas deux

En effet, pour des raisons d’hygiène et de sécurité, il était préférable de ne pas laisser nos petits félins déambuler dans les allées du salon ou faire des rencontres fortuites avec des cousins imposants d’autres espèces. La fédération féline nationale, le LOOF, avait préparé le salon avec minutie. Des races connues – Norvégien, Maine Coon mais également des raretés étaient présentées. Chaque jour, les principales races étaient présentées sur le ring principal, avec un public nombreux et attentif, qui à la fin, se rendait sur le stand du LOOF afin d’obtenir toutes les informations requises. Sur le ring d’honneur, une première pour l’espèce féline, le trophée des reproducteurs comprenant 30 candidats permettait au jury de sélectionner les 10 meilleurs qui furent présentés et jugés sur le ring de présentation. Au micro, Catherine BASTIDE, directrice du LOOF, un jury collégial et au final, un vainqueur, un splendide Norvégien, FRIDALAS SAFFRAN SE dont la maîtresse se vit remettre un trophée et un joli chèque par la Présidente du LOOF, Babette PAUTET, le samedi 4 mars en milieu d’après-midi, devant un public nombreux et très intéressé par ces finalistes. Il est fort probable et attendu, que figure dans un prochain arrêté du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la pêche, un article stipulant que le CGA comprend quatre groupes de concours dont celui des animaux reproducteurs qui recouvre des concours, des trophées et des présentations d’animaux reproducteurs «élites» des espèces équine et asine, bovine, ovine, caprine, porcine, canineETFELINE».

C’est ce qu’écrivait notre regretté président Christian EYMAR- DAUPHIN, à l’occasion d’une édition récente : «Le CGA est un véritable championnat National des Nationales d’élevage. Ces nationales sont elles-mêmes organisées par les clubs de race, c’est donc l’aboutissement des politiques de sélection étudiées et mises en place par ces clubs qui récompensent le travail des éleveurs sélectionneurs, l’élite de l’élevage français de qualité». Car le CGA diffère de toutes les autres manifestations canines d’importance – dont le championnat de France du chien de race qui se déroule cette année à Nantes le premier week-end de juin – sur trois points très significatifs : 1 er point : chaque groupe est jugé par un jury collégial formé par un juge spécialiste du groupe, un juge « multi-races » et un vétérinaire afin de vérifier que les lauréats correspondent bien dans leur morphologie, leur caractère et leurs allures au standard de leur

© SCC F. H. Catherine Bastide, directrice générale du LOOF, au micro En attendant, le monde félin est en ébullition afin de préparer les modalités de présentation et de sélection lors de son avènement en 2018 d’une des espèces d’animaux domestiques préférées des français!

Certains médias, dont le Parisien, soulignaient que cette année, la Campagne présidentielle, rude, âpre et particulièrement animée, avait éclipsé le SIA des agendas et de la Campagne médiatique des candidats. Souhaitons qu’en 2018 la sélection canine et la sélection féline figurent sur leur agenda, car les différents scrutins seront passés… Curieux alors que de surcroît, l’Agriculture française souffre : en l’espace d’un demi-siècle, le nombre d’exploitation agricoles a été divisée par quatre et que la crise de la grippe aviaire et des conditions climatiques déplorables n’ont pas facilité le quotidien de nombreux exploitants. Du côté canin, le premier concours débuta le samedi matin vers 10h30. Deux Groupes étaient exposés, simultanément. Cependant, sur les sept jours de sélection qui suivirent, généralement un seul groupe était en compétition, avant le dimanche 5 mars, jour attendu de la finale. Le CGA canin est devenu au fil des années « le » rendez-vous des meilleurs éleveurs français. Un championnat à part en quelque sorte, dédié à mettre en valeur le travail des éleveurs issu de la sélection opérée chaque année par les associations de races. Un véritable championnat des Nationales d’élevage

Quand les politiques se font rares

Habituellement

et

plus

encore, traditionnellement, les responsables politiques, en particulier à moins de trois mois du 1 er tour des Présidentielles, viennent « prendre le pouls » du Salon, et n’hésitent pas à venir découvrir le CGA canin. Cette année, curieusement, ils se faisaient rares. Est-ce le fait que le Hall 8 soit excentré, trop petit ou tout simplement, parceque les 7millions de propriétaires et de passionnés de chiens, ne sont pas significatifs lors d’un vote ???? années précédentes, si les candidats sont bien venus au SIA, le hall 8 ne faisait visiblement pas partie de leur planning de visite. Pourtant, rendez-vous médiatique incontournable, le SIA semble avoir été géré d’une autre façon par leurs responsables de communication. C’est dommage car l’enjeu en valait la chandelle. Leur passion de l’Agriculture semblait s’arrêter aux portes du Hall 8… Contrairement aux

Un chien lion décoré cette année

Avant les finales des concours, le dimanche débutait avec deux concours spéciaux, l’un dédié aux races canines à faible effectif et l’autres aux races pastorales.

1 er prix des races pastorales : le berger de Brie Fruka Réglisse de la Petite Rochette à Mme Nicole Muller

© SCC F.H.

6 / CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017

CENTRALE CANINE MAGAZINE N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 7

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